mardi 26 janvier 2010

explications

À noter: le texte précédent est en fait un travail que j'avais fait pour un cours sur l'histoire de la photo, que j'ai suivi l'année dernière. Je l'aimais bien et je le trouvais pertinent pour le blog donc j'ai décidé de le publier. Le style est clairement scolaire mais je me suis amusée comme une petite folle à le composer! Pour le reste, des photos de mes derniers jours en Europe vont suivre bientôt

Les effets sociologiques et éducatifs de la photographie



Problématique :                                                                                                         Aujourd’hui, nous sommes bombardés d’images, à tel point qu’il est facile d’oublier que celles ci n’ont pas toujours peuplé le paysage quotidien des gens. La photographie a été inventée il y a moins de deux cent ans. C’est bien peu sur la ligne de temps de l’histoire de l’humanité. Les photographes et autres capteurs d’images font maintenant partie intégrante de plusieurs médias, ce qui a rendu cette présence presque banale parfois. Au XIXe  siècle par contre, l’art de la photographie a créé une révolution dans pratiquement toutes les sphères de la vie de la population occidentale, particulièrement dans les publications imprimées. Les premières photos sont parues dans les journaux vers 1880[1]. Avec cette nouvelle réalité, on eut accès pour la première fois à la diffusion de masse d’images, ce qui permettait aux gens de voir des endroits et de découvrir un monde qu’ils ne pouvaient qu’imaginer auparavant. La perception sociologique de la population des pays occidentaux sur le monde en fut modifiée, et des changements sociaux furent inévitables de ce fait. Il s’agît donc d’étudier la corrélation entre l’augmentation de la distribution des images et l’effet sociétal de certaines d’entre-elles en analysant plusieurs exemples de transformations observées à l’époque. On s’attardera aussi à quelques photographes importants et aux grandes institutions qui ont contribué aux fondements de ce que l’on désigne aujourd’hui comme le photo-reportage ou la photographie sociologique, et ce principalement en Occident. Nous étudierons plus précisément l’intérêt soudain pour la documentation visuelle et son aspect éducatif à travers les cas de Jacob Riis, Lewis Hine, les premiers photographes d’actualité de l’Associated Press et de la revue scientifique National Geographic.
            Le désir de créer une représentation visuelle du monde environnant fait partie de la nature de l’être humain depuis bien des siècles. Les murs des cavernes, les vitraux des églises, les fresques dans les châteaux et les illustrations dans les livres en témoignent. Pourtant, peu d’avancements technologiques eurent autant d’effet sur la population que celui de la photographie. Initialement réservée aux scientifiques, aux inventeurs et aux bien nantis, la photographie fut vite démocratisée et apparut dans la culture commune, exerçant ainsi une fascination inégalée chez les gens. «À la différence du dessin, la photographie est, si l’on ose dire, réellement réaliste : tandis qu’elle n’en convoque qu’une part, elle est réputée enregistrer la totalité du réel, la vérité vraie.»[2] C’est le spécialiste en communications Edgar Roskis qui fit cette affirmation, expliquant ainsi les incroyables répercussions qu’eurent certains clichés à l’époque. Des endroits lointains, autrefois presque perçus comme fictifs, furent rendus accessibles à tout le monde. Beaucoup de gens n’avaient jamais été confrontés à la vue d’un corps mort sur un champ de combat avant de voir une image saisie par Timothy O’Sullivan sur les plaines de la bataille de Gettysburg en 1863.[3] Très vite, la portée de l’image photographique fut comprise par certains personnages importants de l’époque. Les politiciens, les artistes et les gens de la classe bourgeoise se pressèrent chez les photographes pour poser devant l’objectif. Ces images furent utilisés comme moyen de publicité et parfois de manipulation, de par la confiance que les gens mirent à l’origine dans la photographie.                        

Les reportages des premiers photojournalistes furent d’abord distribués dans des livres, des pamphlets et d’autres publications à la circulation limitée. C’est vers les années 1880 que les premières photos parurent dans des journaux partout dans le monde.[4]  Après la publication des premières images dans la presse, le métier tout jeune de photographe prit aussi une toute autre dimension. De simple capteur d’images statiques, le photographe devenait capteur de moments précis de l’histoire, de peuples et groupes sociaux méconnus, de paysages impressionnants…
Le portrait sociologique de l’Occident au 19ième siècle est figuratif d’un vent de changement dans la condition de vie des gens et d’un courant migratoire important vers la prometteuse vie en Amérique. Plusieurs millions de personnes venues d’Europe passèrent par le poste de contrôle d’immigration d’Ellis Island, près de l’île de Manhattan.[5] De plus, l’industrialisation engendra un exode rural. Cette augmentation massive de la population en Amérique créa des nouveaux groupes sociaux, des clans et des ghettos dans les grandes villes du continent. La photographie servit beaucoup à documenter ces nouvelles réalités, comme pour permettre de mieux comprendre le phénomène de mouvement, et les effets qui en découlaient sur le continent.
            Avec cette explosion de la population vint aussi une autre révolution, dans la presse cette fois. Celle-ci prit une expansion notable. La réduction des coûts de production, avec les inventions de la presse rotative, le papier blanc et la gravure à demi-ton permit aux magnats de l’imprimerie de réduire les coûts de leurs publications.[6] Ainsi, chaque grande ville avait son journal et la circulation des quotidiens, hebdomadaires et mensuels publiés augmenta parfois au-delà des centaines de milliers de copies. En 1880, plus de 7000 journaux étaient recensés en Occident.[7]  Les journalistes devinrent des modèles pour les populations, et les menèrent dans des endroits inconnus et inaccessibles au commun des mortels. Cette admiration palpable pour ces raconteurs du réel, comme le fut le photographe Jacob Riis, engendra un respect inébranlable de la part de toutes les sphères de la population.
Jacob Riis et la misère devant la lentille.                                                                                  Jacob Riis fut souvent considéré comme étant le premier véritable photojournaliste à se concentrer sur un sujet en effectuant une étude sociologique qu’il chroniqua avec des textes très détaillés et une grande quantité d’images. Après avoir été engagé comme journaliste de faits divers au New York Tribune, Jacob Riis, récemment émigré du Danemark, découvrit la triste réalité d’une partie des immigrants arrivés d’Europe.[8] Ceux-ci s’entassaient dans des quartiers sinueux, malpropres et infestés par le crime dans la partie sud-est de l’île de Manhattan. Mis à part quelques policiers téméraires, personne ne s’aventurait dans ces rues dangereuses. Touché, il décida d’écrire quelques textes sur ce qu’il observait dans ces lieux. Il constata très vite que les mots n’avaient pas la force nécessaire pour traduire la sombre réalité qui s’y vivait. Comme les lecteurs n’avaient jamais mis les pieds dans ce secteur de la ville, ils prenaient ses histoires pour de la fiction. Riis se mit alors à explorer le médium de la photo et partit ainsi une mini révolution dans le monde de la presse, en créant des chroniques frappantes, marquant les débuts du reportage sensationnaliste. Il fut d’ailleurs un des premiers à se servir de la poudre de magnésium pour éclairer ses images, se permettant ainsi de capter des scènes de nuit. [9]
Riis devint avec ses photos une sorte de porte-parole pour les moins nantis. À la suite de la publication de ses clichés, il travailla à l’amélioration de la situation de la population de Mulberry Bend. Le public fut évidemment révolté à la vue des images de jeunes enfants mal nourris, de femmes internées dans des locaux insalubres ou de criminels en plein complot. Le maire de New York à l’époque, William L. Strong ne put ignorer les efforts de Riis et fut de ce fait  convaincu de réaménager le secteur, entraînant un nettoyage et un rajout d’espaces verts, ainsi que de réglementations d’hygiène plus sévères dans les bâtiments. Riis travailla aussi à sécuriser les lieux en exposant le chef de police de l’époque, un certain Franklin Roosevelt, à la difficile réalité du quartier.[10] Riis édita plusieurs livres de son travail photographique, dont le plus célèbre est How the other half lives.[11]                             
Riis fut un véritable prédécesseur pour tous ceux qui firent des reportages par la suite. La qualité de ses clichés ainsi que l’importance de leurs propos influencèrent beaucoup de journalistes et photographes dans leur manière de traiter le monde et les actualités dans les publications.
Lewis Hine et le combat d’une vie.                                                                                           Lewis Hine fit un travail similaire qui fut encore plus reconnu à travers les États-Unis. Il faut souligner que la fin du XIXe siècle vit naître la grande époque industrielle, et que le travail des enfants étant permis, beaucoup de jeunes de moins de douze ans furent employés dans ces grandes usines. Hine, sociologue de formation, fut horrifié par le manque de législation de ce côté. Voulant rendre l’enfance aux jeunes, il fit de multiples efforts pour témoigner de leurs conditions. Il fut employé par le National Child Labour Comittee en 1908 et exposa à la population des images de jeunes de 7 à 9 ans opérant des machines souvent bien trop grandes et lourdes pour leur minuscule gabarit.[12] 1916 fut l’année où le congrès américain signa une loi interdisant le travail en usine pour les jeunes de moins de quatorze ans.[13] Lewis Hine fut grandement crédité pour ce changement, et s’il ne révolutionna pas l’aspect technologique de la photographie de reportage, il fut marqué dans l’histoire de la photo pour son traitement sensible d’un sujet particulièrement difficile. Ses images font maintenant partie de l’imaginaire collectif et sont de véritables documents de l’histoire américaine, alors qu’à l’époque ils montraient un sujet d’actualité évoquant dans la population une douleur et une honte certaine.
Alors que s’exerçaient ces premiers photo-reporters, plusieurs publications prirent un virage de plus en plus centré vers l’image. La technologie de la photographie était encore plutôt rudimentaire à l’époque. Au début, les équipements se déplaçaient très difficilement de par leur taille gênante.[14] Les photographes nomades se promenaient avec leur équipement dans une petite cabine qui servait aussi de chambre noire. Le développement des nouvelles technologies comme les plaques recouvertes de gélatino-bromure d’argent, la baisse constante du temps d’exposition nécessaire, la caméra de plus en plus portative et, plus tard, le papier négatif ont permis des améliorations aux conditions de travail de ces photographes. [15]                                                                    
Les premières agences de presse.                                                                                                Voulant suivre la forte vague, des groupes de presse tel que l’Associated Press ont dû s’équiper de matériel photographique, et engager des personnes possédant un talent récitatif de journaliste et un talent créatif de capteur d’images saisissantes. Cette agence, seul pilier de la presse de l’époque toujours en fonction en 2009, fut créée en 1846 par un regroupement de journaux de New York pour financer une route rapide pour faire passer de l'information sur la guerre du Mexique, le service des postes étant inadéquat.[16] Depuis que l'organisme AP corporate archives fut fondé en 2003, il est maintenant plus facile de classer l'innombrable quantité d'articles et d'images issus de plus de cent-cinquante ans de travail.[17] Si l'AP est souvent reconnue pour ses textes publiés dans les grands quotidiens, il ne faut pas négliger sa tout aussi importante banque d'images. À l'origine, les envoyés spéciaux oeuvraient, par économie de moyens, autant comme journaliste que photographe. Ils utilisaient la photo dans le but plutôt froid d'illustrer leurs textes. De ce fait, plusieurs des photos des cinquante premières années ne sont pas signées. Ce n'est que plus tard, au début du XXe siècle, que la photographie devint dans certains cas le point central de la nouvelle et que le métier de photographe prit de l’importance dans la presse. Bien évidemment, avant le perfectionnement de l’impression, les procédés de reproduction d’images ne permettaient pas la distribution de masse de celles-ci.  Les inventions et les progrès défilèrent rapidement, permettant aux journaux d’inclure des représentations visuelles d’évènements. Bien souvent, les lecteurs des publications n’avaient jamais vu un volcan en éruption, une tornade ou une famille africaine. Tous ces éléments étaient bien sur au même niveaux à l’époque, puisqu’ils faisaient parti d’une sorte de monde imaginaire, difficilement perceptible par la population occidentale avant qu’ils ne soient montrés en photo. Ces éléments étaient souvent pris dans leur lieu naturel, mais parfois aussi décontextualisés par les photographes et posés à la manière d’un objet.[18] Pourtant, tel qu’affirmait la citation d’Edgar Roskis, plus haut dans le texte, les gens avaient à l’époque une confiance inébranlable en la véracité de ce qui était représenté en photo. Les journalistes se servirent donc beaucoup de cet aspect, mais l’invention servit aussi aux scientifiques qui virent en la photographie un moyen de diffuser leurs découvertes. De ce fait, les premières revues à sujet scientifique devinrent accessibles à toute la population.
Science, nature et vie humaine vus par le National Geographic                                        Le National Geographic est aujourd’hui un incontournable témoin du présent, du passé et de l’avenir de l’humanité. Présentant des reportages photo de haute qualité centrés sur des thèmes sociologiques, scientifiques et géographiques, la publication mensuelle ne fut pas toujours centrée autour d’un mandat photographique si marquant. La revue a été fondée en 1888 par un groupe de scientifiques et d'explorateurs dont le but premier était de diffuser leurs découvertes.[19] En 1889, une première image fut imprimée dans la publication, soit celle d’une carte en relief de l’Amérique du Nord. Ensuite, séduits par ce que proposait le médium photographique, les éditeurs on transformé la formule du mensuel. National Geographic avait jusqu’alors été une publication très exclusive, réservée aux chercheurs.[20] Le magazine souffrait financièrement de cette contrainte, et le nouvel éditeur appointé, Edwin Grosvenor, voulut assurer la survie de la publication.[21] Le virage ne fit pas l’unanimité, et tous les membres détracteurs à l’usage central de la photographie quittèrent la société. Le National Geographic n’en perdit ni envergure, ni crédibilité. D'importantes séries y parurent à partir de 1905, alors que fut publiée une tournée en images de la capitale tibétaine, Lhassa.[22] C'est dans les pages de ce magazine que l'on a pu voir pour la première fois les clichés de tribus amérindiennes par Edward Curtis, des expéditions polaires de Herbert G. Ponting et de l'ascension du Macchu Picchu d'Hiram Bingham.[23] Les clichés de Jacob Riis et Lewis Hine se retrouvèrent aussi sur les pages de la revue.  La fascination démontrée par le public incita les responsables de la publication a montrer encore plus d’intérêt vers ce médium visuel. National Geographic devint vite très populaire parmi la population états-unienne, affichant une distribution supérieure à 11 000 exemplaires dès 1906[24]. Le magazine prit alors la décision de financer les expéditions de ses reporters, permettant ainsi aux photographes tel Robert E. Peary et Matthew A. Henson de suivre les explorateurs vers des endroits jusqu’alors méconnus comme le pôle nord.[25] C’est aussi ce qui permit à Edward Curtis de prendre 6 ans pour effectuer son reportage sur les amérindiens, desquels il saisît plus de 40 000 clichés. En créant un tel lien entre science, histoire et capture d’images, toute l’œuvre du National Geographic se tailla une place de choix dans le témoignage de la réalité des peuples et du grand fonctionnement de la vie sur Terre, entamé avec l’ère moderne. Avec les années, la société ne perdit jamais de vue son mandat premier, mais voulut toujours prendre une expansion impressionnante, investissant les médiums de la télé puis d’Internet. Si l’on peut affirmer qu’aujourd’hui la publication de National Geographic, disponible presque partout dans le monde, n’est plus seule dans sa catégorie, il en demeure qu’elle est un véritable pilier de la capture en image du monde dans lequel on vit.  Les photographes ayant œuvré pour cette revue ont dès le début inspiré rêve, intrigue et respect dans la population occidentale qui s’en servit à des moyens éducationnels. On peut aussi y observer les débuts d’un intérêt marqué pour le reste du monde, dépassant les grandes puissances occidentales, et pour des valeurs modernes comme l’écologie et la préservation de la nature.
            C’est cet intérêt important pour tout ce qu’offrait la photographie qui en a fait un outil sociologique primordial depuis la deuxième moitié du XIXe siècle. La découverte soudaine d’un monde inconnu, autrefois mystérieux, piqua la curiosité des gens à l’époque et continue de le faire aujourd’hui malgré les innombrables moyens de diffusion d’images et l’omniprésence de celles-ci. Dès les premières années, les photographes se mirent à tout documenter, ce qui permit à l’époque de comprendre certaines choses, et qui nous laisse un héritage historique imposant. Aujourd’hui, un débat est lancé sur le métier de photojournaliste, puisque la caméra est un outil accessible à presque tous, et que les moyens technologiques comme Internet permettent à n’importe qui de participer à la fixation en images de notre époque. Les photojournalistes ne sont plus les héros qu’ils étaient hier. Pourtant, l’influence qu’eurent Riis, Hine ou Edward Curtis est indéniable et leurs œuvres à la fois démonstratrices et dénonciatrices traversèrent le temps en inspirant d’autres à les suivre. Dorothea Lange, David Seymour et plus récemment, Mary Ellen Mark sont des photojournalistes qui ont maintenu le tracé de leurs prédécesseurs, et qui ont réussi à capter l’imaginaire de la population en faisant ressortir une réalité ignorée, très souvent captée dans des lieux pourtant rapprochés des gens qui furent ensuite exposés à celle-ci. De plus, le fait que des institutions de l’époque comme le National Geographic et l’Associated Press subsistent aujourd’hui marque l’importance qu’ils eurent dès leurs débuts, et la confiance qu’ils ont inspiré dans leur façon d’expliquer et d’illustrer le monde à travers la forme du reportage. Tous ces êtres et institutions sont des piliers dans l’éducation de la population, surtout à une époque où la scolarisation n’était pas très répandue dans la population. L’image peut être lue par tout le monde, et ce même si nos repères culturels marquent notre analyse. "Les photographies, qui ne peuvent rien expliquer par elles-mêmes, sont d’inépuisables incitations à déduire, à spéculer, à fantasmer." Cette citation datant de 1979 est de l’écrivaine et philosophe Susan Sontag, et elle s’applique à toute l’histoire de la photographie.[26] Les reportages du XIXe siècle ont aussi marqué, non seulement pour leur vérité criante telle que perçue à l’époque, mais pour leur pari esthétique qui se développa en conventions visuelles de présentation de l’image. Une image bien construite permet de frapper l’imaginaire des gens, et c’est ce qui caractérisa toutes les images qui sont passés à l’histoire depuis l’époque de ces premiers capteurs du réel qu’étaient Riis, Hine, Curtis, Brady et Fenton, parmi tant d’autres.


[1] La première image photographique imprimée dans un journal le fut dans Le New York Graphic le 4 mars  1880. Source : [en ligne],  http://www.localhistories.org/media.html (page consultée le 8 mars 2009)
[2] Roskis, Edgar. Le temps du doute. [en ligne], http://www.cndp.fr/revueTDC/752-40978.htm (page consultée le 12 février 2009)

[3] Almasy, Paul et al. (1995).Le Photojournalisme: informer en écrivant des photos/
Paris: Éditions du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes.
p.45
[4] Source : [en ligne], http://www.luminous-lint.com/app/timelines/1880/1899/DF/ (page consultée le 8 mars 2009)
[5] Source : [en ligne], http://www-personal.umich.edu/~mcountry/ac39901919.htm (page consultée le 8 mars 2009)
[7] Ibid.
[8] Yochelson, Bonnie Jacob Riis. Paris: Phaidon, 2001, 125 p.
[9] Ibid.
[10] Ibid.
[11] Source : [en ligne] , http://www.authentichistory.com/postcivilwar/riis/contents.html (page consultée le 8 mars 2009)
[12] Source : [en ligne] , http://www.nypl.org/research/chss/spe/art/photo/hinex/empire/biography.html (page consultée le 8 mars 2009)
[13] Source : [en ligne] , http://www.archives.gov/education/lessons/hine-photos/ (page consultée le 8 mars 2009)
[14] Source : [en ligne], http://scphoto.com/html/history.html (page consultée le 8 mars 2009)
[15] Le gélatino-bromure d’argent fut inventé en 1871 par le physicien anglais Richard Leach Maddox.  Source : http://www.britannica.com/EBchecked/topic/355691/Richard-Leach-Maddox (page consultée le 8 mars 2009)
[16] Reporters de l'Associated Press ; avec préface de David Halberstam (2007). Breaking news : how the Associated Press has covered war, peace, and everything else New York: Princeton Architectural Press,
 p .18
[17] Ibid.
[18]« L’image exotique est une construction des voyageurs et des artistes de l’époque moderne, sa fabrication repose sur une décontextualisation initiale suivie d’une réinsertion dans un cadre inventé ad hoc pour satisfaire les curiosités, le plaisir et souvent le voyeurisme du spectateur (…)».
Source : Serge Gruzinski, « Peter Mason, Infelicities. Representations of the Exotic », L’Homme, 157 | janvier-mars 2001, [En ligne], mis en ligne le 23 mai 2007. URL : http://lhomme.revues.org/index5728.html. (page consultée le 8 mars 2009)
[19] Livingston, Jane L'art photographique du National Geographic. Allemagne (Köln): Evergreen, 1995, p.22
[22] Source : [en ligne] , http://www.nationalgeographic.com/inca/index.html#galleries (page consultée le 8 mars 2009)
[23] Ibid.
[26] Source : [En ligne], http://www.photoservice.ca/citations.asp (page consultée le 31 mars 2009)



dimanche 10 janvier 2010

Deux fleurs arrachées trop tôt

En cette année 2010 naissante nous perdons déjà après Lhasa un deuxième artiste remarquable. La nouvelle était plus 'attendue' puisqu'il était atteint du SIDA depuis plusieurs années mais l'annonce du décès du chanteur Mano Solo n'en est pas moins triste. Les mots me manquent pour honorer sa vie alors je me contente de vous mettre un clip d'une de ses chansons les plus populaires.



Et pour la cause voici aussi un clip de Lhasa, à savourer pour oublier toutes les paroles bêtes et irrespectueuses qu'on a entendu à son sujet ces derniers jours.

mercredi 6 janvier 2010

Publicité créative

Je prépare actuellement un article au sujet de la publicité. En effectuant des recherches sur le net je suis tombée sur une page intéressante, amusante surtout. Il s'agît simplement d'images de panneaux publicitaires aux concepts particulièrement créatifs. On se réconcilie un peu avec la pub et on félicite les concepteurs qui réussissent trop rarement à nous étonner en temps normal.
Voici: http://www.toxel.com/inspiration/2009/01/05/clever-and-creative-billboard-advertising/

mardi 5 janvier 2010

La marée haute

Depuis hier j'ai cette chanson dans la tête:

La route chante

Quand je m'en vais
Je fais trois pas
La route se tait
La route est noire
À perte de vue
Je fais trois pas
La route n'est plus

Sur la marée haute
Je suis montée
La tête est pleine
Mais le coeur n'a
Pas assez

Mains de dentelle
Figure de bois
Le corps en brique
Les yeux qui piquent

Mains de dentelle
Figure de bois
Je fais trois pas
Et tu es là

Sur la marée haute
Je suis montée
La tête est pleine
Mais le coeur n'a
Pas assez
 
RIP Lhasa

vendredi 1 janvier 2010

Tout simplement, des bons films

La nouvelle décennie vient de se pointer le nez, alors j'avais envie de faire une petite liste de mes films préférés de tous les temps pour m'amuser, à vous pour consulter, débattre et parfois pour découvrir!
L'ordre n'est pas fixe car je suis incapable de classer ces films dans un ordre précis. Chaque film sera commenté par un seul mot que j'estime approprié (ca se discute évidemment!!). Cliquez sur le titre pour voir une bande annonce ou un extrait!:

Drames:
Les enfants du ciel de Majid Majidi Simple
La cité de dieu de Fernando Meirelles Dur
Ma vie de chien de Lasse Hallstrom Poignant
Cinéma Paradiso de Giuseppe Tornatore Mélodique
Dancer in the dark de Lars Von Trier Humain
Amores Perros de Alejandro Gonzalez Inarritu Abrupt
Ghost World de Terry Zwigoff Effronté
Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Parronnaud féroce
Rear window de Alfred Hitchcock Troublé
The Dark Knight de Christopher Nolan époustouflant
Eternal Sunshine of the spotless mind de Michel Gondry Sensible
Stray dogs de Marziyeh Meshkini Tendre


Comédies:
de Robert Lepage Vrai
Manhattan de Woody Allen Hommage
The purple rose of cairo de Woody Allen Enchanteur
Some like it hot de Billy wilder Moderne
Borat de Larry Charles Incisif
Singing in the rain de Gene Kelly et Stanley Donnen TOP!
Les temps modernes de Charlie Chaplin étonnant
Le grand dictateur de Charlie Chaplin réaliste
Astérix et Obélix:Mission cléopâtre d'Alain Chabat HILARANT
La science des rêves de Michel Gondry Distrait
Monty Python's the meaning of life de Terry Jones et Terry Gilliam Dingue


Films de jeunes et de jeunesse que je ne saurais jamais renier:
Breakfast club de John Hughes Adolescent
10 things I hate about you de Gil Junger Sarcastique
Ferris Bueller's day off de John Hughes énergique
The Nightmare before christmas de Henry Selick et Tim Burton Ténébreux
Le cocktail pixar: Up, Ratatouille, Wall E de Pete Docter, Brad Bird, Andrew Stanton Poétiques
Spirited Away de Hayao Miyazaki Mystérieux

My sassy girl

Voici un film sympathique, peu connu ici. Il est sorti en 2001 et fit l'objet d'une reprise à l'américaine quelques années plus tard. Selon ce que je comprends, la version coréenne est nettement supérieure.
Voici un avant goût de ce film charmant, tendre et dramatique: